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Photos aériennes de 1950 des hauts lieux de la Grande Guerre du Massif de Saint-Thierry

La batterie de Loivre
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La batterie de Loivre est positionnée à l'Ouest du fort de Brimont, c'est un ouvrage constamment disputé durant le conflit de par sa proximité avec la ligne de front qui est durant certaines périodes très proches.
Cette fortification restera globalement aux mains des Allemands pendant la majeure partie de la guerre.


Pour plus d'informations et de détails cliquez ICI


La photo aérienne prise ici est intéressante sous plusieurs aspects :
on distingue encore très bien les fossés et la forme de la batterie ainsi dispose de façon à défendre les attaques venant de l'Ouest.
Le canal étant situé à quelques centaines de mètres à l'Ouest, c'est d'ailleurs une des raisons pour laquelle ce petit fort sera tant disputé.


On remarque également aux abords de la batterie, les traces des anciennes tranchées qui serpentent tout autour du bâtiment.
Le plus impressionnant reste les impacts des obus sur toute la surface de cette zone. A vu d’œil on peut déjà en compter plus d'une soixantaine.


La photo ayant été prise en 1950 soit plus d'une trentaine d'années plus tard, les vestiges de ces bombardements encore visibles montrent la violence des attaques de ce secteur.

La batterie du Cran de Brimont
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La batterie du Cran est située à l'Est du fort de Brimont.
Sa disposition est ainsi afin de défendre le côté droit du fort de Brimont.


Les ouvrages qui sont la batterie de Loivre, le fort et la batterie du Cran, constitue la ligne de défense du secteur de Brimont, Courcy, Loivre, Berméricourt, Bourgogne et fonctionnent tous les trois en corrélation.
La batterie du Cran sera également occupée par l'armée Allemande durant quasiment toute la guerre.


Pour plus d'infos cliquez ICI


Sur la photo aérienne, on remarque quelques vestiges de tranchées à proximité du bâtiment ainsi que quelques traces de trous d'obus ici et là.
Une trentaine d'années plus tard, la végétation a déjà repris le dessus et cache plutôt bien les marques des combats.


Cette batterie fut tout de même bombardée assez régulièrement en raison de sa position stratégique.
En effet on remarque sur la photo qu'elle est située au bord d'un grand axe routier (D966) qui déjà à l'époque existait.
Cette route est un accès direct vers le Nord de la France et notamment la Belgique.


En résumé qui tient cette position tiendra toute cette portion de route sur un large secteur et c'est la raison pour laquelle ce fort fut souvent bombardé par l'armée Française.

Le réduit de Chenay
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Le réduit de Chenay ou la redoute de Chenay, est une fortification militaire du type séré de Rivière appartenant à la ceinture de fortification de Reims au même titre que le fort de Brimont, Le Fort de Saint-Thierry, les batteries de Loivre et du cran etc.
Construit entre 1879 et 1884, sa position favoriser la défense Sud du fort de Saint-Thierry situé à environ 2 km au Nord.


Il s'étend sur un peu moins de 3 hectares, la façade de casernement mesure 40 m de large sur 9 m de haut. Le rez-de-chaussée comporte six chambrées et le sous-sol compte quatre pièces principales. Un puits d'environ 52 m de profondeur approvisionne le bâtiment en eau potable, compléter par un système de récupération des eaux de pluie.
De forme pentagonale, entouré d'un fossé ceint d'une haute grille défensive encore majoritairement présente aujourd'hui. 
Ce fort né disposer d'aucun fourneau et son pain étaient fabriqués au fort de Saint-Thierry avec qui certaines tâches s'effectuer en collaboration. 
Le réduit dispose d'un magasin à poudre de 30 tonnes et de 8 canons en remparts. 


Le 4 septembre 1914, les Allemandes occupent les forts alentour dont le réduit. Le 12 septembre, l'armée française parvient à reprendre certaines places fortes du massif de Saint-Thierry, cependant les Allemands occupent toujours le fort de Brimont et ses batteries jusqu'à l'automne1918
Le réduit était utilisé par l'armée française pendant la Grande Guerre, et n'as pas vraiment souffert des bombardements, il est resté dans un superbe état et a subi une rénovation qui le rend aujourd'hui encore assez exceptionnel.


Ce fort est une propriété Privée appartenant à un particulier.
Je vous conseille d'ailleurs de visite-la page Facebook du réduit de Chenay et de ne pas hésiter à contacter le propriétaire si vous souhaitez visiter ce lieu. ICI

Les tranchées du Godat
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©Massif 14/18

Le godat est un secteur de combat et de violence durant tout le conflit, cette position située au bord du canal est un enjeu stratégique majeur.
Cette zone symbolise très bien la ligne de front.
D'un côté du canal au Nord les Allemands, de l'autre au sud du canal, les Français.
Des réseaux de tranchées spectaculaires seront creusés dans chaque camp et le terrain deviendra un véritable gruyère composé d'abris sous terre, de souterrains, de sape de munitions, de boyaux de communications.
Ce travail phénoménal de terrassement mené par les soldats prouve l'importance du terrain pour laquel ils se sont battus au Godat.

Petite anecdote : un des seuls, voire même la seule vidéo d'un assaut réel mené par l'armée française filmé se trouve être l'attaque du 16 avril 1917 de la ferme du Godat lors de l'offensive Nivelle du chemin des dames.On voit régulièrement cette vidéo sur la plupart des reportages sur la Grande guerre circulée ici et là.Sur la photo aérienne, on se rend compte des traces et des vestiges encore apparents en 1950, certaines tranchées ne sont même encore pas rebouchées.Encore aujourd'hui, ont aperçu dans la petite forêt qui longe le canal, les restes des tranchées, des trous d'obus etc.Sur ce petit carré de quelques hectares, des milliers de soldats ont perdu la vie et beaucoup n'ont toujours pas été retrouvé

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