Bonne visite >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Un site pour se souvenir, un site pour ne pas oublier...
Massif de
Saint-Thierry
14-18
Chenay
Site de la commune ici
Auto canon de D.C.A en position Juillet 1916
Poste d'observation
Poste de commandement du Général Beaudemoulin. Vu des abris. Février 1918
Auto canon de D.C.A en position Juillet 1916
La commune de Chenay se situe dans la Marne à une dizaine de kilomètres de la ville de Reims.
Elle compte environ 300 habitants.
Durant le conflit Chenay fut un village très actif.
Situé sur les hauteurs et à proximité de la forêt et de deux fortifications (Réduit de Chenay et Fort de Saint-Thierry), ce village était stratégiquement important.
Les bois au-dessus du village abritaient des postes d'observation et quelques pièces d'artillerie.
Le village fut bombardé de nombreuses fois et fut très endommagé.
Occupé au tout début de la guerre, par l'armée Allemande, il fut repris assez rapidement par les Français lors de "la poursuite".
Il restera français jusqu'en juin 1918 repris par les Allemands et sera définitivement libéré Octobre 1918.
Chenay a également abrité de nombreux quartiers généraux pendant ces années comme celui du général Guérin Commandant la 1er brigade d'infanterie coloniale mais aussi celui de la 14e division d'infanterie commandé par le général Phillipot, sans oublier la 157e division d'infanterie et certainement beaucoup d'autres.
Prosper-Alexis Godin a l'époque curé de Merfy, évoque très souvent Chenay dans son journal dont voici un extrait où il évoque la fuite des Allemands lors de la poursuite en septembre 1914 et le début de la bataille de Thillois :
" Le samedi 12 Septembre 1914, après une messe, en allant à Chenay à 8h30 je vois les soldats allemands occupés à installer le long de la route les fils téléphoniques pour aller vers la Redoute de Chenay. En revenant, à 9h30, du haut de Chenay, j'aperçois tout un convoi de chariots, de munitions de toutes sortes, sortant du village pour se diriger vers la montagne, ce convoi escorté d'hommes à cheval me regardant d'un air dédaigneux, triomphant.
Arrivé devant ma porte, tout à coup, ce cortège s’arrête; des cris, des allées et venues, de l'inquiétude...
Puis, tout ce convoi rebrousse chemin pour s'en retourner vers Saint-Thierry et la route 44.
Qu'y avait-il donc?
Des soldats français venaient d’apparaître sur la montagne au-dessus de Rosnay.
À 11h30, nos soldats, croyant les Allemands sur la montagne de Chenay, tirent de ce côté, un hangar prend feu.
À midi et demi on entend la canonnade et la fusillade.
La bataille de Thillois venait de commencer. "