Bonne visite >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>
Un site pour se souvenir, un site pour ne pas oublier...
Massif de
Saint-Thierry
14-18
Hermonville
Site de la commune ici
Repas dans les tranchées.
La façade du château après bombardement.
Soldats chez des habitants d'Hermonville pour goûter la soupe.
Repas dans les tranchées.
Hermonville est une commune de la Marne à une quinzaine de kilomètres de Reims et qui compte environ 1450 habitants.
Envahi par les Allemands au tout début de la guerre, le village est vite repris par l'armée Française qui le conservera jusqu'en mai 1918 où les Allemands, grâce à une attaque surprise parviendront à reprendre Hermonville pour finalement quitter les lieux définitivement en octobre 1918.
Situé légèrement en retrait du front et des combats qui font rage en direction du Canal de l'Aisne à la Marne et du "Chauffour', c'est avant tout un village de cantonnement pouvant accueillir jusqu'à 6000 hommes de troupe.
On pouvait y trouver un centre de soins ainsi qu'un cimetière militaire.
Il y avait également à Hermonville, une école des missions spéciales secrets défenses. Douaniers et aviateurs étaient formés à des missions d’espionnage et de sabotage en territoire ennemi.
En sortant d'Hermonville, en direction de Villers-Franqueux dans la forêt se trouvait le château de Toussicourt.
Superbe bâtisse construite au 19e siècle pour la famille Clicquot.
Pendant la guerre, le château et son parc ont accueilli plusieurs cantonnements.
Les officiers étaient logés au château et les hommes dormaient dans le parc.
Etant proche du fort de Saint-Thierry, de violents combats ont eu lieu dans les tranchées entre ces deux lieux.
Il fut bombardé et partiellement détruit au alentour de 1917.
Aujourd’hui il ne reste que la grille et quelques murs cacher sous la végétation.
En 1917, les champignonnières d'Hermonville ont accueilli l'armée Française qui installera ses bases arrières dans ces grottes.
Aujourd’hui à Hermonville, on trouve un cimetière militaire britannique de 244 soldats morts lors de l'offensive allemande du 27 mai 1918.